Ma Saintonge, mes Charentes
Ma Saintonge, mes Charentes.
Pour me souvenir, j’ai dû quitter ma terre,
Les paysages. Je n’ai pas oublié car dans mes songes, j’ai dû les refaire
Je ne peux plus sentir ton vent
Le doux parfum des vignes, des bois et des champs à tout temps
Pour me souvenir de toi, je verse encore aujourd’hui des larmes
Mais ne te reproche rien, aujourd’hui je me désarme
Tu m’as vu grandir, avec toi j’ai fait mes premiers pas
Tu m’as poussé à dire mes premiers mots. Maman, papa
Aujourd’hui, loin de toi je t’en suis reconnaissant
Tu as vu les bêtises que j’ai pu faire étant enfant
Je me souviens de ton sentiment
Et je te donne celui qui est mien aujourd’hui en attendant
Burie, Saintes, Cognac
J’ai connu et je puis effacer de ma mémoire
Migron, Authon, Azac
Des villages et lieux-dits qui pour moi ne sont pas dérisoires
Cherves, Orlut, Matha
Des rires et des pleurs, des bons et des mauvais souvenirs
Aux alentours dans cet arrière-pays de Cougna
Je me suis perdu et tu m’as fait revenir
Je reviens quelquefois
Je m’émerveille de ton paysage qui me laisse sans voix
Je te sens sous mes pieds
Mes cheveux, mon cœur, ma main et ce presque chaque année
Des vignes, des bois et des champs
Rien n’est trop beau comparé à ce que tu me tends
Des premiers amours dans l’insouciance
Tu n’as rien dit, tu m’as laissé la chance
J’aurais dû mieux faire. Tu m’as laissé faire
Des sourires et des baisers, tu as su te taire
Tu me regardais grandir
Et moi je te remercie d’un sourire
Burie, Saintes, Cognac
J’ai connu et je puis effacer de ma mémoire
Migron, Authon, Azac
Des villages et lieux-dits qui pour moi ne sont pas dérisoires
Cherves, Orlut, Matha
Des rires et des pleurs, des bons et des mauvais souvenirs
Aux alentours dans cet arrière-pays de Cougna
Je me suis perdu et tu m’as fait revenir
Je suis parti tôt dans l’adolescence pour vouloir découvrir
Car il était temps pour moi, d’être homme à le devenir
Tu es resté à mes côtés en silence pendant ce temps
Tu m’as guidé et me voilà aujourd’hui reconnaissant
J’ai sué, je me suis trompé et des erreurs, j’en ai fait
Tu me regardais et me consolait, parfois même en colère tu étais
Par moment je ne savais que faire dans la vie
Chaque fois, tu m’as pris la main, tu m’as regardé et j’ai compris
Je devais continuer seul. Tu as eu peur de mes choix et mes méfaits
Tu ne voulais pas que je t’oublie, j’ai honte de te le dire mais je l’ai fait
Excuse-moi mais j’ai compris que tu me manquais
Tu étais là sans rien dire et tu m’attendais
Burie, Saintes, Cognac
J’ai connu et je puis effacer de ma mémoire
Migron, Authon, Azac
Des villages et lieux-dits qui pour moi ne sont pas dérisoires
Cherves, Orlut, Matha
Des rires et des pleurs, des bons et des mauvais souvenirs
Aux alentours dans cet arrière-pays de Cougna
Je me suis perdu et tu m’as fait revenir
Trois jours avant ma mort, je te l’ai dit je reviendrais
La vie je l’ai vécue et toi, tu seras à mes côtés
En ta présence et celui des Charentes, je boirais un verre
Saintonge, Charentes, j’espère que vous êtes fiers
Maintenant, je vous chante car vous êtes à mes côtés
Je vis maintenant sans vous oublier
Le trépas dans mon corps
J’ai peur mais vous me souriez en compagnie de ceux qui sont partis à tort
Vous m’embrassez de toute votre âme
Je pars, certains pleurent, d’autres pas. Je verse une larme
La main sur le cœur, en partant je n’oublie pas d’où je viens
À ceux qui m’ont connu, je suis ce que je suis grâce à vous, j’en suis certain
Burie, Saintes, Cognac
J’ai connu et je puis effacer de ma mémoire
Migron, Authon, Azac
Des villages et lieux-dits qui pour moi ne sont pas dérisoires
Cherves, Orlut, Matha
Des rires et des pleurs, des bons et des mauvais souvenirs
Aux alentours dans cet arrière-pays de Cougna
Je me suis perdu et tu m’as fait revenir
Ma Saintonge, mes Charentes
Chronique : Ciril le courlitous !